Nay & Pets

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Le Loup d'Europe.

Après quelques décennies d’absence suite à sa destruction par l’homme et sa disparition en 1939, voilà maintenant plus de vingt ans que le loup est revenu naturellement en France, par ses propres moyens.

Vingt ans pendant lesquels les rumeurs, les erreurs et les contre-vérités les plus grossières ont été colportées par des responsables du monde agricole, des chasseurs, et par des élus.

 

Pour votre informations :

 

Les loups sont de simples carnivores qui dépendent de leur proie pour vivre, ou survivre dans le cas de l’Europe.

Une chose qu’il faut savoir sur les loups c’est que chaque meute défend un territoire qui lui est propre, ils ont une façon de vivre très propres a cet espèce, en effet, seule le couple dominant peu s'accoupler, la hiérarchie est très marqué et présente et, si l’effectif de la meute dépasse un certain seuil, les individus les plus jeunes quitteront cette même meute pour partir vivre sur un autre territoire, ainsi, le nombre local de loup n’augmente presque pas.

 

Par exemple : En France, une meute compte en moyenne 4 à 5 loups, exceptionnellement jusqu’à une dizaine. La meute vit sur
un territoire dont la superficie varie selon l’abondance et la répartition des proies : 200 à 300 km2 dans les Alpes. A l’âge de 2 à 4 ans, les jeunes quittent le groupe à la recherche d’un nouveau territoire.

 

Le loup était autrefois présent dans tout l’hémisphère nord, y compris toute la France avant son extermination. Actuellement dans notre pays, il n’est revenu que dans 0,5% de sa répartition originelle, principalement dans le sud-est, les Alpes et les pré-Alpes. Quelques loups sont identifiés dans le nord-est, le Massif Central et les Pyrénées. D’autres peuvent apparaître ailleurs après avoir parcouru de très grandes distances sans se faire repérer.

 

Problème, sa population augmente doucement, en effet après 20 ans de recolonisation naturelle en France, sa population en 2013 est estimée à 250 individus, soit environ 5% de l’effectif existant au début de l’ère industrielle. L’espèce se trouve encore en phase d’expansion géographique, et donc démographique. Sa croissance naturelle devrait être de 20 à 30% par an dans ce contexte de réinstallation, mais elle n’est que de 10 à 15% à cause d’un taux de braconnage probablement très élevé. 


 

En parlant braconnage, je vous propose de signer une pétition contre les piège mortel... : Pétition anti piège tuants. Les chasseurs ou agriculteurs utilisent ses pièges pour se débarrasser des loups et autres espèces nuisible. Si vous signez et que vous faites passez le message, je suis sûre qu'on arrivera à changer les choses...  

Qui ne tente rien n'a rien! 

 

 

=> Il faut savoir que le loup s’attaque au bétail que si celui-ci n’est pas bien gardé, par un chien ou par un homme. Certes les attaques au bétail sont une réalité, mais seulement parfois, mais la cohabitation est possible.

-Il existe toute une série de mesures de protection des troupeaux largement prises en charge par l’Etat : aides-bergers, parcs électriques, chiens de protection, effarouchements, etc. Bien sûr, ceci implique une préoccupation nouvelle pour les éleveurs qui n’ont pas connu la présence de prédateurs naturels depuis quelques générations, et cela n’est souvent pas facile. <=

 

==>>Chaque animal tué par les ‘loups’ ou autre, sont indemnisé a l’agriculteur, mais il faut aussi savoir que les animaux meurt souvent d’autres choses Depuis dix ans, le total de pertes attribuées au « loup
non exclu » est de 2 500 à 4 500 ovins par ans, soit au
maximum 0,6% par an du cheptel présent dans les secteurs concernés (700 000 brebis. La mortalité hors loup est infiniment supérieure : au moins 3 à 7% par an pour les brebis et 10 à 15% pour les agneaux ! Maladies, parasitisme, chutes ou disparitions dans les estives, chiens divagants... causent la perte d’un millier de moutons par jour en France !

 

Il faut savoir que plus les chasseurs abattent chevreuils, cerfs, chamois, isards, sangliers, plus les loups s’attaqueront au bétail si cher aux yeux des agriculteurs.

=>Les chasseurs diront alors : "Oui, mais si le loup revient, il va décimer le gibier!"

Nous dirons alors que c’est faux ! Pourquoi un animal dépendant de ses proies détruirait sa seule source de nourriture ?

Réfléchir avant de parler.

Certes les loups tuent et manges les chevreuil et autre proie, mais il ne va pas détruire la population, seulement la réguler.

Il choisira les proie les plus âgées, malades ou moins rapide, parce que ce sont simplement les simple a attraper, cela évitera une population trop vieille ou la propagation d’une maladie…

 

=>Simple exemple de quelques chiffres depuis la disparition du Loup :

Il y a en France 1,5 millions
de chevreuils, en augmentation,
dont 500 000 tués par an à la chasse.
150 000 cerfs, en augmentation, dont 50 000 chassés par an. Un million de sangliers, en augmentation notamment suite aux lâchers et aux agrainages, dont 500 000 tués par an. Enfin 100 000 chamois et 30 000 isards, ayant respectivement triplé et doublé en 25 ans malgré les 10% chassés par an.<=

 

En résumer : 

 

Oui, le loup a besoin d’être protégé 

Après des siècles d’acharnement ayant failli le faire disparaître en Europe, le loup a été sauvé
 inextremis par une protection légale.  

Protection au niveau européen par la Convention de Berne (1979) transcrite dans le droit français en 1989.  

Protection en France par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 mis à jour le 23 avril 2007. Et le loup est inscrit dans les annexes II et IV de la directive Habitats Faune Flore de l’Union européenne (92/43/CEE), au titre d’espèce prioritaire.
 

=>Cela signifie que la France doit veiller à la conservation de l’espèce et de ses habitats.
La population de loups française est encore trop faible pour être viable.<= 


 

Le loup ne doit pas être instrumentalisé 

-S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc- émissaire 

-Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup 

-Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité 

-Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal 

-Si certains chasseurs refusent qu’un prédateur naturel capture ses proies naturelles, rappelons que c’est pourtant une situation normale et saine 

 

 

=>LE LOUP fait partit intégrante de la biodiversité, pourquoi s’entêter à l’exterminer ? Autre que pour nos propres intérêts ?<=


 



08/04/2013
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